Construction du nombre MS

Télécharger la situation et les activités à prévoir en amont : Poulaillers et poules MS et les annexes : Annexes MS_Poules et pondoirs

Que faut-il prévoir en amont de la situation ?

Les prérequis sont essentiels pour que l’enfant puisse profiter de la situation « Poulaillers et poules ».

On va donc reprendre l’utilisation du nombre pour de petites quantités en début de MS notamment :

• En construisant avec les élèves des affichages de référence de ces petites quantités (1 à 3 ou 4) : des collections réelles de différents objets (couleurs, forme, taille), photos, dessins, cartes-références doigts et constellation du dé, carte-chiffre.
• En enseignant 2 types de dénombrement (dénombrer = extraire le nombre comme cardinal) de collections d‘objets déplaçables (3, 4 voire 5 objets) : cf  https://blogacabdx.ac-bordeaux.fr/mathematiques24/des-outils-pour-denombrer-sans-compter/
  1. En s’appuyant la suite orale des nombre (procédure plutôt pour monstration par l’enseignant, les enfants verbalisent) : par la procédure de de comptage-dénombrement avec des collections déplaçables : on déplace un objet en énonçant « et encore 1 » et on prononce le cardinal de la collection formée avec cette unité supplémentaire.
  2. En s’appuyant sur la reconnaissance globale des constellations : Par l’organisation de la collection selon la forme de la constellation de même cardinal. On identifie alors le nom de la constellation, par exemple « quatre », comme cardinal de la collection (sans recompter les objets). On se réfère à une constellation « 4 » de la classe (carte-constellation, dé, bande numérique…).
• En utilisant la collection intermédiaire des doigts levés pour dénombrer, notamment, des collections d’objets non-déplaçables (3, 4 voire 5 objets) :

1. 1. En s’appuyant la suite orale des nombre : on réutilise la procédure de comptage-dénombrement en formant la collection intermédiaire en levant un nouveau doigts chaque fois qu’on touche « et encore 1 » objet non-déplaçable, on énonce le cardinal en montrant la collection des doigts au fur et à mesure.
   2. En s’appuyant sur la reconnaissance globale de la main : on réalise la collection de doigts par terme à terme sans utiliser la suite orale, on identifie alors le nom de la collection de doigts, par exemple « quatre », comme cardinal de la collection (sans recompter les doigts). On peut se référer à une carte-doigts-levés.

• En valorisant l’itération de l’unité :

Problèmes de type « boite fermée » : Anticiper le résultat (1, 2 puis 3 voire 4 objets) après ajout/retrait de 1 élément sans voir les collections réelles. On ne les voit que pour vérifier (« Il y a 2 jetons rouges dans ma boite. J’en ajoute un vert. Combien de jetons dans ma boite ? ») : après propositions, justification, on ouvre pour vérifier les hypothèses. Les deux couleurs servent à bien voir la recomposition de 3.

• En valorisant les autres relations entre les nombres jusqu’à 4 au moins :

En (re)proposant la seconde partie de la situation « Boites et marrons » de PS ou une activités spécifiques associées correspondantes.

• En utilisant ces nombres dans un maximum de situation de la vie de classe : dénombrer les absents, aller chercher 5 pinceaux pour les 5 élèves, combien manque-t-il de chaise ?Quel est le banc avec 4 élèves ? EPS, scores…

Les albums à compter, à calculer, à comparer de 3 à 5 de Rémi Brissiaud sont des outils efficaces pour verbaliser. 

Une situation pour verbaliser les nombres, leurs relations et favoriser la reconnaissance globale des constellations :

5 dans le jardin

Petite histoire pour habiller la situation et représenter les nombres  : Comptine « 5 dans le lit. » et album associé : « Cinq dans le lit » de Marie-France Painset : https://didier-jeunesse.com/collections/les-tout-cartons-petite-enfance/cinq-dans-le-lit-9782278089741

Il y a 2 jetons verts pour Papa et Maman, 3 jetons bleus pour les enfants (un grand frère une grande sœur, un petit), un point distingue le petit : 2 parents, 3 enfants mais aussi 2 parents, 2 « grands frère et sœur » et 1 petit, 4 « grands » et 1 petit. L’ardoise représente le jardin.

Le jeu commun est mélangé et présenté face-constellation non visible.

1. Un élève tire une carte de ce jeu. Il doit aller chercher en une seule fois juste ce qu’il faut de jetons pour reproduire la même constellation sur le « jardin ». On nomme la quantité, on l’interprète dans le cadre de la petite histoire. La place des jetons est définie selon leur couleur :
   • Pour 1 : « C’est le petit, il manque les grands » (on le place au centre)
   • Pour 2 : « C’est papa et maman, il manque les enfants, ils sont encore dans leur chambre (ou autre). » OU « C’est le grand frère et la grande sœur. Il manque les parents et le bébé. Ils doivent jouer avec lui dans sa chambre. » (on les place dans des angles opposés)
   • Pour 3 : « C’est les enfants, les parents sont encore dans la cuisine, ils préparent le repas (ou autre). » (on les place en diagonale)
   • Pour 4 : « C’est les parents, la grande sœur et le grand frère. Il manque le bébé qui est encore dans sa chambre. » (on les place dans les angles)
2. On cache le « jardin » (avec un couvercle de boite à chaussure par exemple). « Il faut réunir toute la famille, 5 dans le jardin ! Trouve qui n’est pas encore là dans tes cartes. ».  Les élèves choisissent dans leur jeu de carte la constellation correspondant à la partie de la « famille » qui manque, sans la montrer aux autres, il la pose retournée sur la table. On ouvre la boite et les élèves retourne leur carte. On compare les forme des constellations des élèves avec celle formée par les ronds vides. On verbalise la comparaison en utilisant les mots-nombres, la constellation et l’habillage de l’histoire.

La situation de référence : Poulaillers et poules

Télécharger la situation et les activités à prévoir en amont : Poulaillers et poules MS et les annexes : Annexes MS_Poules et pondoirs

Vous trouverez une présentation globale de la séquence : matériel, description et enjeux

Puis, pour chacune des étapes, nous vous proposons :

• Une description rapide de l’étape
• Les critères de réussites pour passer à l’étape suivante
• Les enjeux de l’étape
• Des éléments de verbalisation, de conduite de séance
• Un bilan de la séance : une formulation possible de « ce qu’on a appris » ainsi que des propositions pour la construction d’un affichage
• Des obstacles que les élèves pourront rencontrer et l’aide qu’on peut leur apporter.
• Des éléments pour valider la partie 1 et la partie 2 de la situation.

Exemple pour l’étape 3 :